Ce qui n’est pas dit est qui est plus parlant !
Sous couvert de l’anonymat, un haut gradé de l’armée s’étonne que le gouvernement provincial ne pointe du doigt que des militaires. Pourtant, affirme-t-il, plusieurs ministres possèdent des carrés miniers et des centres de négoce de minerais dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba.
Ce n’est pas un hasard que le Kivu et Ituri, provinces dans lesquelles il y a une forte concentration des rebelles, c’est en même temps un lieu de concentration des minerais dans le sous-sol. On comprendra pourquoi tous les hauts gradés des forces armées se bousculent pour y être postés.
Chose étonnante, même certains membres des forces des Nations unies en RDC, n’ont pas hésité à oublier leur mission de protection de la population, pour se livrer à ces actions mercantiles. Et tant que l’insécurité règne dans le pays, mieux tout le monde et à tous les niveaux en profitent. Sauf évidement la population qui reste la grande et seule victime.
Les échanges des mines et des informations stratégiques entre les rebelles a permis à des groupuscules des rebelles de se maintenir indéfiniment sur le terrain de batailles, malgré la présence des armées congolaise, malgré les forces du Sud-Soudan, d’Ouganda, du Burundi, du Kenya, sans compter 14000 milles soldats de l’ONU, dont les Tanzaniens, les Malawiens et les Sud Africains. Et les forces de la EAC, dont quatre pays sont présents et l’intervention possible de la Russie.
L’or de la région aveugle tout le monde qui s’enrichit scandaleusement, sauf la population, encore une fois qui est la victime de cette inconscience nationale et internationale, et le Rwanda qui, dans cette scénario, a été désigné d’office pour jouer le rôle du bouc-émissaire, pour que la RDC et ses dirigeants puissent expier leurs péchés, sans aucune répentance.
Mais s’en trop pour la population congolaise qui a commencé à se révolter contre leurs protecteurs, nationaux et onusiens qui ne protègent rien tout. La collaboration entre les forces de sécurité avec les rebelles qui pillent et massacres la population, sans oublier des génocidaires d’origine rwandaise, a conduit la RDC à s’éterniser dans les drames inhumains.
Le pays qui est doté des ressources humaines compétentes que beaucoup des pays africains n’ont pas, et qui possède des ressources naturelles scandaleusement immenses, il se dirige inexorablement vers le retard du développement socio-économique. Ce retard est voulu au niveau national et international, car ce qui se perd en RDC, n’est pas perdu pour tout le monde.
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